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FAIRE UN DON | PARRAINER | TOURISME | Peinture (en cours) | CONTACT |

La Kentaja se trouve en Afrique, au Cameroun dans la région bamiléké près des villes de Nkongsamba, Bafang et Bafoussam. C’est une région montagneuse, boisée assez peuplée. Les habitants sont réputés travailleurs. La kentaja est une ONG humanitaire 100 % camerounaise créée il y a presque 20 ans afin de recueillir des enfants des rues, orphelins ou abandonnés. C’est le père Michel Djaba, entouré d’amis camerounais qui releva le défi et qui grâce à son esprit de bâtisseur, recueillis les premiers enfants.

Aujourd’hui, la Kentaja c’est 3 centres d’accueil, 10 éducateurs, 100 enfants . Voici des éléments climatiques et géographique complets


La KENTAJA en France. (voir la page de présentation…)
En France, nous avons créé une association humanitaire qui permet de recueillir des dons auprès des entreprises et particuliers (avec déduction fiscale).Nous ne sommes pas interventionniste, c’est-à-dire que nous n’intervenons pas dans la gouvernance des centres, sachant bien que tout ce qui est imposé de l’extérieur à peu de chance de
rester.Toutefois, nous développons l’amitié entre nous, nous confrontons les idées et nous pouvons conseiller, mettre en garde, orienter.Enfin, notre association est composée de bénévoles et nous limitons au maximum les frais de fonctionnement (à moins de 2%). Les virements se font de compte à compte, sans intermédiaire et donc sans perte.Vous pouvez faire des dons par un parrainage régulier, un don ponctuel vers un projet de structure (Agricole par exemple), ou don ponctuel pour la vie de tout les jours (médicales, nourriture, scolarité).
Un autre axe de notre action est de proposer de vivre la kentaja aux jeunes adultes. Leur présence sur place apporte beaucoup aux enfants, et pour les jeunes, c’est une expérience de vie inoubliable…
Témoignage de Caroline sur ces enfants africains :
« Ils sont trente, âgés de cinq à treize ans, suivis et guidés par deux autres de seize et vingt ans ainsi que deux éducatrices. Cette « mini société » nous laisse béas. Tout droit venus d´Europe nous sommes stupéfaits et profondément émus par le sens de la responsabilité et l’éducation de ces enfants. Si petits, de vécus si tragiques et cette noblesse, cette courtoisie qui les enveloppe. Ils n´ont presque rien, sautent un repas par jour mais jamais ne se plaignent, et la moindre occasion les entraîne vers la danse, les chants et les rires. Nos petits européens auraient tant à apprendre d´eux, de leur humilité, de leur gratitude, de leur conscience et respect de l´autre. Du petit homme au presque grand, ils s´activent et collaborent au bon déroulement de chaque journée, l´entretient des lieux et l´apprentissage des grands aux plus petits. A l´école ils sont cinquante par classe, n´ont qu´un crayon et un cahier mais une soif d´apprendre à vous couper le souffle. Quelle colère que de penser à ceux qui ne manquent de rien et qui se plaignent sans cesse, nous les premiers. A croire que l´abondance, voir cette sur-abondance, nous prive de l´essentiel. De l´amour, de la joie , de la générosité. L´esprit de vie. Ces enfants qui chantent et dansent pour nous remercier de quelques sacs de nourriture offerts nous ravagent le cœur nous obligent à de chaudes larmes et nous plongent dans une atmosphère surréaliste, un mélange de tristesse et de grand bonheur. Ces petits hommes et petites femmes vont tant nous apprendre. Arriver en Afrique avec le sentiment d´apprendre aux autres est une belle erreur, c´est eux qui vont nous rappeler à l´ordre quant à la vraie valeur des choses, à l´essentielle simplicité.
Quelle sensation étrange ! L´impression d´avoir rêvé tant tout est différent. Cette odeur, cette chaleur qui nous colle à la peau, cette manière de parler qui nous a tant fait sourire, ces poignées de mains et embrassades ce piment ravageur … Tout est resté là-bas. Et bien que remplis de sensations, d´émotions uniques et de souvenirs à jamais, une étrange solitude s´empare de nous. Et puis la peur, la peur de retomber aussitôt dans nos habitudes et notre besoin insatiable de tout, la peur d´oublier l´essentiel. La peur de ne plus revoir tous ceux qui nous ont accompagné, et celle de savoir ce que deviendront tous ces enfants. Tous ceux-là qui veulent devenir footballeur professionnel, chanteur, couturier, militaire ou président. Que deviendront-ils quand ils seront grands ces petits qui ont pris mon coeur ? Quel souvenir auront-ils de nous ? Que pensent-ils de nous ? Et moi, qu´est-ce que je pense de moi ? Bien que les moments de joies et les rires des petits et grands aient été du voyage, la sensation d´être venue avec un cadeau humanitaire et de repartir avec ne cesse de me hanter. Avons-nous bien fait ? Peinture, théâtre, jeux, câlins et puis au revoir à jamais ? Notre approche au sein des centres a été ludique, c´était le but mais je me sens coupable de si peu, de donner quelque chose qui ne perdurera pas après notre départ. La vie en Afrique est une véritable lutte à la survie, il faut manger pour vivre et travailler dans des conditions très dures pour cela. On a pas le temps ni les moyens pour apporter aux enfants une part de jeu, une part d´enfance. Et pourtant j´ai vu briller leurs yeux, je les ai vu exprimer des émotions gardées à l´ interieur lors d’activités théâtre ou autres. L´art permet de mieux vivre j´en susi sûre, il aide à se libérer de nombreux poids et ces enfants ainsi que leurs éducateurs en ont bien besoin. Mais ce discours européanisé de quelqu’un qui mange chaque jour à sa faim a des sonorités des plus stupides une fois transposé dans ce monde à l´état brut où les pieds sont usés et les ventres creux. Je suis convaincue qu´un bénévolat assidu leur serait capital, et je fais appels à tous ceux qui ont envie d´apprendre, sur eux, sur les autres et qui aimeraient apporter des moments ludiques et artistiques aux petits et grands. Qu´ils partent à l´aventure et puissent donner un peu d´eux même. Ces enfants ont droit à une part d´enfance, une part de folie et d´insouciance. Et nos enfants à nous auraient tout intérêt à apprendre de ces petits hommes d´ébène. »
Il y a beaucoup de bonheur à fréquenter tous ces enfants débordants d’une joie de vivre incroyables
Bonjour, j’aimerais savoir est-il possible d’adopter un enfant, et de le faire venir en France? merci beaucoup de votre compréhension. Amélie Owen
Merci de votre visite sur le site.
Non cette association ne fait d’adoption, uniquement du parrainage d’enfant qui restent vivre sur place. La parrain fait un peu partie de sa famille et des liens très fort peuvent naitre à cette occasion